Mayline personnage central femme portant son passé





Mayline personnage central femme portant son passé


Femmes et hommes parviendront un jour à vivre un vrai partage ?
Forcément tu y crois quand Mayline t’écrit « la bonne personne, un peu de bon sens, le respect de l’autre et un réel engagement dans le nous. » J’ignorais qu’elle avait été violée à 7 ans, violée à 17 ans, qu’elle n’avait pas osé en parler et depuis tombait systématiquement sous le charme d’hommes sûrement en quête de femmes psychologiquement fragiles ; son avocate lui donna le qualificatif de « pervers psychotiques » au sujet du père de son fils et du père de sa fille, celui avec qui la procédure de divorce n’était pas encore lancée quand je l’ai connue, tandis qu’avec le premier le combat pour la garde de l’enfant continuait ; elle voulait autre chose, elle voulait notre Amour mais le poids du passé non assumé la persuada que ce n’était pas possible, qu’elle devait souffrir... mon Amour son Amour mes analyses psychologiques n’y changeraient rien, elle se sentait perdue... Elle a réussi à s’extraire des griffes du dernier de la liste, trouver un appartement, déclencher la procédure de divorce mais en y laissant toutes ses forces, son énergie. Elle tenait avec des pilules... Neuf de tension.


Début 2008 j’ai donc rencontré Mayline sur acommeamour.com. Jours merveilleux : des mails (dont celui sur « l’engagement dans le nous »), des heures au téléphone, une première rencontre à Bruniquel, le lendemain la nuit ici... Et elle a commencé à me raconter son passé. Nous avions surtout abordé le présent et l’avenir. « Il me faut du temps... » 22 jours après Bruniquel, elle me mettait en pause. Je lui répondais play. Elle se fâchait, colères, les nerfs à vifs. Eject ou Amour : tu ne peux pas exiger ma présence près de toi pire qu’un chien, sans même pouvoir t’effleurer les pieds.
Même mes mails, mes sms, mes appels, l’irritaient. J’aurais dû simplement l’aider à déménager, garder sa fille le samedi matin, sans « présence amoureuse. »
Victime d’une autre oppression donc. Et je ne voyais pas comment l’aider. Je lui conseillais de sortir elle aussi de sa période 2. Je me croyais le plus malheureux des hommes. Je sentais la fissure grandir en moi, comprenais qu’elle pouvait me décomposer, dissoudre toute l’énergie vitale, jusqu’à la mort même. J’ai même découvert la joie des psychotropes ! Pour finalement la refuser : je n’ai pas fait tout ça pour me cacher la réalité. Alors j’ai repris ce manuscrit, avec l’idée peut-être un peu folle qu’en le lisant un déclic se produirait en elle. Toi aussi, ton passé n’existe plus et tu peux souffler dessus...



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